Pour des raisons techniques et de sécurité, la maison de la Collection Réunion à Piton Saint-Leu, est fermée. Les expositions se déroulent hors les murs. Le jardin-collection est quant à lui, ouvert au public de façon permanente. Merci de votre attention.

la programmation

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Astèr Atèrla
Exposition

hors les murs

Trente-quatre artistes réunionnais·es i sot la mèr à la rencontre du public de la France hexagonale, de la diaspora réunionnaise et de tous les publics ! 

 

Note d’intention de la commissaire 

Mounir Allaoui — Alice Aucuit — Jack Beng-Thi — Lolita Bourdon  — Catherine Boyer – Stéphanie Brossard — Jimmy Cadet – Sonia Charbonneau — Thierry Cheyrol — Cristof Dènmont – Emma Di Orio — Morgan Fache – Florans Féliks Waro èk lantouraz lo Ron Fanm Kazkabar — Brandon Gercara – Hasawa — Esther Hoareau – Stéphanie Hoareau - Christian Jalma dit Pink Floyd – Jean-Claude Jolet – Kako et Stéphane Kenkle — Kid Kreol & Boogie — Jean-Marc Lacaze — Gabrielle Manglou –  Masami — Anie Matois — Sanjeeyann Paléatchy – Tatiana Patchama –  Tiéri Rivière — Chloé Robert – Abel Techer – Prudence Tetu — Wilhiam Zitte 

 

L’exposition Astèr Atèrla invite à une rencontre avec les œuvres d’artistes actifs et actives à La Réunion. Ici et maintenant, la trentaine d’artistes réuni·es fouillent des temporalités qui s’étirent du passé jusqu’au futur pour raconter une histoire commune, un vivant partagé. Des entrailles de l’île vers l’océan dans lequel elle s’inscrit, en passant par ses rues bétonnées, ses ravines et ses champs de canne à sucre, les artistes agissent au sein d’une géographie et d’une histoire nécessairement plurielles. 

À travers un ensemble de problématiques liées et entremêlées, ce sont les corps visibles et invisibles, humains et non humains qui sont placés au cœur d’une réflexion collective. Les corps nous mènent ainsi vers le territoire de l’histoire, de la mémoire, de la transmission, du rituel, de l’insularité, de la créolité, de la langue, de la mythologie et du vivant. Dans une perspective résolument politique, l’exposition devient le lieu de conversations avec l’île de La Réunion envisagée dans ses réalités complexes, denses et multiples.

 

 

Julie Crenn

Historienne de l’art et commissaire indépendante        

 

Le mot du FRAC RÉUNION

Depuis plusieurs années le FRAC RÉUNION s’engage — dans le cadre des missions qui lui sont dévolues — à promouvoir la scène réunionnaise au régional, au national et à l’international.

Le réseau que le FRAC RÉUNION s’est constitué, les partenaires auxquels il s’est associé, ont permis de construire des échanges, de renouveler les rencontres, d’amener les artistes à circuler davantage, à bénéficier de résidences, d’expositions, d’échanges critiques. Ce soutien, cet accompagnement, ces partenariats, ces éditions, ont naturellement offert une plus grande visibilité à notre scène, riche et généreuse. 

Mais, si dans notre bassin géographique la réalité et la puissance de cette création sont tout à fait identifiées, il est évident que l’isolement « au-delà des mers » interdit le plus souvent au niveau national la mise en lumière de cet ensemble. Notre volonté n’est pas de « ghettoïser » les artistes de l’île, en les identifiant comme « Réunionnais, donc d’ailleurs, donc exotiques». 

Il s’agit de faire découvrir, comprendre, appréhender, un ensemble d’œuvres de créatrices et de créateurs qui interrogent la société postcoloniale dans laquelle ils vivent, déploient des problématiques comme la migration et le déplacement, le métissage culturel, construisent une réflexion avec le vivant, sondent notre compréhension du vivre ensemble. 

Toutes et tous, jeunes diplômé·es et artistes confirmé·es, sont parties prenantes de la société française et de ses composantes, des perspectives et des intelligences qui la composent.

C’est avec cette ambition et ce parti-pris que l’Établissement public est allé sur le territoire à la rencontre de ses tutelles et de ses partenaires. Et c’est ensemble — en résonnance avec les engagements politiques et les valeurs de nos élu·es, en miroir avec la volonté du ministère de la Culture et de celui des Outre-mer, en écho avec les attentes et les besoins des artistes — que nous avons envisagé ce programme d’ampleur qui redéfinit les valeurs d’équité et de visibilité.

Proposer aux artistes de notre île que leurs œuvres soient confrontées aux regards des publics avertis de deux lieux majeurs de la scène nationale, leur donner l’opportunité de rencontrer la presse spécialisée nationale, provoquer la rencontre avec de nombreux acteurs culturels, côtoyer d’autres réflexions, autant d’enjeux que ce projet doit et va relever.

 

 

Béatrice Binoche

Directrice du FRAC RÉUNION

 

Le catalogue 

Le catalogue de l'exposition Astèr Atèrla réunit des textes de Estelle Coppolani, Diana Madeleine, Eve-Marie Montfort, Julie Crenn, Hasawa.

Plus d'informations ici.  

 

Astèr Atèrla à la Friche la Belle de Mai, Un champ d'îles 

Astèr Atèrla entre dans la programmation du temps fort dédié à la création contemporaine des Outre-mer intitulée Un champ d'îles. 

Ouverture le 2 février lors d’un week-end festif avec notamment :
— l’inauguration de deux expositions collectives qui rassemblent les œuvres de 60 artistes actifs et actives à La Réunion mais aussi en Guadeloupe, Martinique, Guyane française et Haïti.
— l’ouverture de journées professionnelles consacrées aux réalités et enjeux des arts visuels au sein des territoires ultramarins
— une soirée de performances et vidéos

 

Toutes les informations pratiques sur l'exposition Astèr Atèrla à la Friche la Belle de Mai sont ici. 

Toutes les informations pratiques sur le temps fort Un champ d'îles sont ici. 

Le Centre de Création Contemporaine Olivier Debré

Isabelle Reiher, directrice du CCC OD de Tours, a trouvé avec cette exposition l’opportunité de faire découvrir à un plus large public des artistes français ancrés dans leur territoire, dans leur société. Leurs pratiques variées, leurs questionnements, leurs médiums, forment une somme d’œuvres remarquables par leurs diversités.

Friche la Belle de Mai

Marseille accueille l’exposition en 2024 avec la volonté de l’inscrire au sein d’une programmation qui donne la part belle aux artistes ultra-marins. Alban Corbier-Labasse, son directeur, grand connaisseur de la scène réunionnaise qu’il a côtoyée et accompagnée au Séchoir de nombreuses années, contribue à travers son programme en 2024 à la visibilité des artistes réunionnais·es.

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