Programme 

AUDITORIUM DU MUSÉE STELLA MATUTINA 

23 mars 

8.30 - 9.00  Accueil général Collation 

9.00 - 9.45  Accueil Bernard Leveneur, directeur-conservateur du musée Stella Matutina 

Inauguration du séminaire Prise de parole ESAR, FRAC RÉUNION, RÉGION RÉUNION 

Présentation du programme et des intervenants Eve-Marie Montfort 

9.45 - 11.00  Artkréolozit, la mémoire retrouvée, un documentaire de Laurent Zitte,  suivi d’échanges entre le réalisateur et le public 

11.00 - 11.45 Antoine Du Vignaux Nouveaux Mondes, de l’art actuel en réalité populaire, suivi d'échanges avec le public 

11.45 - 12.30 Hélène Coré Icône noire, suivi d'échanges avec le public 

12.30 - 13.30 Pause déjeuner 

13.30 - 14.15 Carpanin Marimoutou Figurations de/chez Wilhiam Zitte, suivi d'échanges avec le public 

14.15 - 15.00 Diana Madeleine Wilhiam Zitte et l'oeuvre de la trace : la mémoire incorporée, suivi d'échanges avec le public 

15.00 - 15.15 Pause 

15.15 - 16.00 Thomas Bertail « Black is beautiful » au prisme de l’histoire de l’art, suivi d'échanges avec le public 

16.00 - 16.45 Julie Crenn Kafrine lé zoli - Artistes, Femmes, Noires depuis les années 1970 à aujourd’hui, suivi d'échanges avec le public 

16.45 - 17.00 Simon Ngono grand témoin : synthèse des interventions de la journée 

AUDITORIUM DU MUSÉE STELLA MATUTINA 

24 mars 

8.30 - 9.00 Accueil général Collation 

9.00 - 9.45 Francky Lauret Wilhiam Zitte par Wilhiam Zitte : discours explicite sur son oeuvre plastique, suivi d'échanges avec le public 

9.45 - 10.30 Kid Kreol & Boogie Des Zamérantes aux Ti Bondieu, connexités au travail de Kid Kreol & Boogie, suivi d'échanges avec le public 

10.30 - 10.45 Pause 

10.45 - 11.30 Brandon Gercara Pour une lecture homo-érotique de l’oeuvre de Wilhiam Zitte, suivi d'échanges avec le public 

11.30 - 12.15 Simon Ngono grand témoin : synthèse des interventions des deux journées. 

Clôture du séminaire

Détail des interventions 

Grand témoin : Simon Ngono 

Biographie : Simon Ngono est docteur et maître de conférence en Science de l’information et de la Communication à l’Université de La Réunion. 

Il a notamment publié : 

• Migration(s), esthétique de la (dé)construction mémorielle et identitaire : Océan Indien et Afrique, 2023
• L'Océan Indien : territorialisation et conceptualisation, 2022
• Légitimité et mise en question de chercheur.e.s dans les mondes indianocéaniques. Cas du colloque de restitution des travaux de recherche sur « la place de la coutume à Mayotte », 2022
• L'expression poétique de l'autre et de l'insularité dans les œuvres de Boris Gamaleya ou comment la rencontre d'un auteur et de ses textes se transforme en médiation littéraire, 2022
• Hétérogénéités, hybridations, créolisations. Approche transdisciplinaire et réflexions épistémologiques, 2022

Titre de l'intervention : Artkréolozit, la mémoire retrouvée

Résumé : Peintre de l'âme créole, artiste de la réalité populaire de la Réunion, Wilhiam Zitte a été connu pour son concept d'Art-Créologie qui a cherché à mettre en exergue l'existence d'un Art Réunionnais. Au-delà d'une pratique académicienne, c'est dans des composants traditionnels, artisanaux, et ancestraux que le peintre et aussi sculpteur a tiré son inspiration. Il en est ressorti un travail artistique remarquable et engagé, témoin d'un attachement sans faille de son île. Pour lui rendre hommage, c'est donc à la manière d'un Photographe-Art-créologue que le réalisateur Laurent Zitte s'est plongé dans les ouvres de l'artiste peintre et sculpteur. Ainsi ce documentaire Art-kreolozit explore les thèmes fondamentaux qu'a voulu mettre en lumière son homonyme Wilhiam Zitte.

Biographie : Laurent Zitte — auteur-réalisateur, photographe, producteur. —  est né en 1973 à La Réunion où il vit et travaille. Passionné de photographie dès son plus jeune age, il achète son premier appareil à onze ans. Il est diplômé de l’école d’art du Port. Ses œuvres ont été présentées au national et à l'international. 

Titre de l'intervention : Nouveaux Mondes, de l’art actuel en réalité populaire

Résumé : En juillet 1993, qu’est-ce que fabrique l’idée « d’art contemporain » dans une société post coloniale située en région ultrapériphérique ? Quelles valeurs et références se débattent sur une scène artistique émergente et engagée ?

L’exposition Nouveaux Mondes- 16 plasticien-e-s¹ , 7 écrivain-e-s présentée à l’Artothèque² du Département (Conseil Général), affirmait l’existence d’une autre voie au large des courants contemporains labellisés et des marées basses de l’art de syndicat d’initiative.

En présentant simultanément de la peinture naïve, des installations, des création pré-vidéo, des performances, des fauteuils en cuir artificiel avec des vraies fausses fleurs dans un environnement sonore ; mais aussi en conviant écrivains et poètes à poser des mots sur le « sacré domestique », Nouveaux Mondes est un « manifeste » poétique et naturellement politique qui marque le développement de la création actuelle à La Réunion.

Ce projet conçu et réalisé par Wilhiam Zitte et Antoine Merveilleux du Vignaux s’inscrit dans la suite de l’exposition Artistes de la réalité populaire³ en 1992 à l’Artothèque, Tèt Kaf/ Fèt Kaf⁴ au Musée de Villèle en 1992 et avant Pilon Kalou⁵ en 1994⁶ à l’Artothèque encore. Elle signale l’intense attention que manifestait sa directrice, Dominique Callas-Levassor à réunir les conditions afin que Wilhiam Zitte soit paré pour prendre la direction de l’Artothèque à son départ.

⁽¹⁾ Apeha, Benard, Corré, Dalleau, Giraud, du Vignaux, Maillot-Rosely, Mi, Padeau, Pongérard, Raux, Segelstein, Suzanne, Trulès, Tillum, Zitte, Trules. Ecrivains : Chatillon, Eve, Gili, Robert, Roux, Treuthardt,

⁽²⁾ ancienne Maison Mas, avenue de Paris

⁽³⁾ commissariat Wilhiam Zitte

⁽⁴⁾ commissariat Wilhiam Zitte et Antoine Merveilleux du Vignaux

⁽⁵⁾ commissariat Wilhiam Zitte

⁽⁶⁾ En 1994 Wilhiam Zitte présente sa première exposition personnelle - Kaf an Tol - à l’Office Départemental de la Culture.

Biographie : Antoine Merveilleux du Vignaux est plasticien et médiateur culturel. Membre fondateur des associations Jeumon Art Plastique et Lerka/ espace de recherche et de création en arts actuels, il a mis en œuvre de nombreuses expositions et événements artistiques. Il a été rédacteur en chef de la revue Akoz/Espace public. Il a en charge au sein de Lerka la conception des actions artistiques de l’association et plus particulièrement les résidences d’artistes.

Titre de l’intervention : Icône noire

Résumé : Cette intervention relate les rencontres et les réalisations avec Wilhiam Zitte dans un lieu atypique Art’Senik situé à la Ravine Des Sables (Saint Leu).  Wilhiam Zitte a toujours encouragé cet espace d’expérimentation d’Art Contemporain depuis sa création en 1994 et y avait un ancrage comme à Saint Leu. De 1995 à 2011, son investissement dans la structure ne s’est pas limité à deux expositions personnelles  I ROGARD PA … ( 2000 ) et OU RÈV OU KRÈV (2010), mais s’est renouvelé dans plusieurs expositions collectives dont la plus importante KARO KOZMAN (2002) où l’émergence de la relève se dessina autour de la langue créole avec de jeunes artistes de La Réunion (Francky Lauret, Babou B’Jalah, Mikaël Kourto, Frédérick Célestin). Sa dernière collaboration avec nous fut La Révolte d’Éli ( 5 Novembre 1811) à Saint Leu.

Biographie : Hélène CORÉ, plasticienne, est membre et porte-parole de l’Association ART’SENIK. Elle réalise des sculptures végétales et textiles, des installations, des performances et vidéos à Art’Senik et dans d’autres lieux culturels. Elle expose également son travail pictural au cours d’expositions personnelles et collectives et a participé à des ouvrages en tant qu’illustratrice pour Alain LORRAINE, Anne CHEYNET et Jeanne BRÉZÉ.

Parallèlement, elle a enseigné en Arts Appliqués et mené de nombreux projets artistiques  avec ses élèves de Saint Louis en lien avec la Culture Réunionnaise. 

Dernières créations pour la Biennale Internationale de Poésie Visuelle 2023 organisée par André ROBÈR à la Galerie TREIZE.

Cette intervention sera illustrée de visuels issus des archives de l’association Art’Senik.

Nous mettrons à votre disposition un dossier de références textuelles et visuelles ( Articles de presse, textes de présentations extraits des catalogues d’expositions, photographies d'œuvres) sur clef USB afin de vous permettre de les imprimer et les reproduire à l’intention du public.

Titre de l'intervention : Figurations de/chez Wilhiam Zitte

Résumé : Souvent revenait, dans les conversations que j’avais avec Wilhiam Zitte, en particulier à l’époque d’OZima, cette citation extraite du roman de Marius-Ary Leblond, Ulysse, Cafre. Histoire dorée d’un noir. La phrase était prononcée par le personnage central du roman, Ulysse, cuisinier dans la famille du narrateur, descendant d’un esclavagisé capturé au Mozambique, pari à la recherche de son fils, dont la mère était une descendante d’engagés venus des villages du sud de l’Inde et prénommée Sylvie. Fatigué par les différentes déclarations et injonctions contradictoires reçues à longueur de journée, Ulysse déclare à un moment, « ma tête n’est pas un calou dans lequel chacun pile ce qu’il veut. » On connaît la fascination de Zitte pour les kalou/pilon, à quoi il a consacré une exposition, et que l’on trouve assez souvent en bordure de ses toiles. Cette présence insistante des kalou dans les œuvres et la réflexion du plasticien est bien sûr significative. Ces objets sont porteurs d’histoires, de mémoires, de présences, de rapports au végétal, à la cuisine, à des pratiques rituelles et profanes, qui signalent, disent et montrent un rapport alternatif au monde de la domination et à une certaine « modernité » que l’on a voulu présenter comme unique, opposée à ce qui relèverait de traditions présentées comme rétrogrades et en lien avec des « superstitions », en dehors du rationnel et du réel (en tout cas d’un certain réel). L’œuvre de Wilhiam Zitte consiste à figurer, de manière insistante, le non figuré ou à proposer une autre figuration de ce qui a été tronqué ou figuré de manière insultante, subalternisante, dégradante. Décolonial, son travail consiste à (re)donner voix, formes, présences, significations, valeur à ce qui était proposé et imposé comme « sans » ; à montrer leur force, leur richesse et le kapab des sujets. Ce travail est profondément lié à une esthétique et à la revendication d’une esthétique, que l’on pourrait qualifier « d’en-bas », comme on parle d’Histoire « d’en-bas ».

Biographie : Carpanin Marimoutou, a été directeur scientifique de la Maison des Civilisations et de l’unité réunionnaise. Il est Professeur des Universités en littérature française à l’université de La Réunion, directeur de l’EA 7390 (LCF), et vice-doyen chargé de la recherche et de la formation scientifique (master, doctorat) de l’UFR Lettres et Sciences Humaines de l’Université de la Réunion Ses travaux et ses recherches, centrés sur les processus conflictuels et leurs modalités de résolution dans les situations de contacts et de créolisation portent sur les littératures vernaculaires en langue créole, les littératures de l’océan indien, les littératures coloniales et post-coloniales en créole et en français ainsi que sur les présences spectrales de l’esclavage et de l’empire colonial dans la littérature française du XVIIIe et du XIXe siècle. Le cadre épistémologique de ses recherches recoupe les études postcoloniales et décoloniales, les études subalternes, les processus de créolisation culturelle et littéraire, la francophonie.

Titre : Wilhiam Zitte et l’œuvre de la trace : la mémoire incorporée

Résumé : Si la réhabilitation du corps noir a été une des clés d’analyse maintes fois abordée à propos de l’œuvre de Wilhiam Zitte, le corps semble pourtant s’y dérober. Silhouette sombre, corps-pictogramme, autel avec et sans icônes, le travail de Wilhiam Zitte convoque aussi bien la présence que l’absence œuvrant à la fabrication de traces. Que ce soit les images déposées au pochoir ou les différents supports-résidus qu’il utilise, ses productions par leur nature indicielle font converger le temps et l’histoire, ses béances, bégaiements et silences. Une grande question traverse son œuvre et donne la mesure de son rapport à la grande et la petite histoire : que reste-t-il ?

Biographie : Diana Madeleine est professeure d’histoire de l’art contemporain à l’École Supérieure d’Art de La Réunion. Commissaire d’exposition et auteure indépendante, elle mène également une recherche sur la question du paysage à La Réunion pour son projet de thèse à l’Université Rennes 2 sous la Direction de Mme Elvan Zabunyan et M. Jean-Claude Carpanin Marimoutou.

Titre de l'intervention : « Black is beautiful » au prisme de l’histoire de l’art

Résumé : Cette intervention entend revenir sur l’histoire de ce qui est à la fois considéré comme un slogan, un mouvement et un cri de ralliement, « Black is beautiful ». Si l’origine de cette expression est trouble, elle trouve ses racines dans les mouvements d’émancipation et d’autodétermination culturels et politiques africains-américains et fait largement référence à des courants plus anciens tels que la négritude. Il s’agira dans cette présentation d’observer son emploi fréquent à partir des années soixante pour témoigner du désir de revendiquer avec fierté une identité et un corps longtemps dépréciés, en oppositions aux canons esthétiques normatifs blancs. La relecture de cette histoire et de ce mouvement se fera au prisme de la création artistique africaine-américaine et notamment son inscription au cœur de la période du Black Power et du Black Arts Movement.

Biographie : Thomas Bertail est chargé de coordination de la recherche au Musée national d’art moderne – Centre Pompidou et travaille également à la rédaction d’une thèse de doctorat en histoire de l’art sous la direction de Mme Elvan Zabunyan, à l’université Rennes 2, intitulée « Du Black Power à Black Lives Matter, cinquante ans de productions graphiques d’une jeunesse américaine engagée dans la lutte pour l’égalité ». 

Titre de l'intervention : Kafrine lé zoli - Artistes, Femmes, Noires depuis les années 1970 à aujourd’hui.

Résumé : Le combat central de Wilhiam Zitte était de visibiliser les corps kaf à l’intérieur d’un espace de représentation qui, à La Réunion, comme dans l’ensemble de l’espace occidental, procède à des exclusions et des assignations volontaires. Kafrine lé zoli propose de compléter la lutte en discutant des pratiques artistiques de femmes artistes Noires actives aux Etats-Unis, en Europe et en Afrique. Des artistes issues de générationsdifférentes (des années 1970 à maintenant), nourries du féminisme noir et du womanisme, qui construisent et installent un espace de représentation intersectionnel et radical.

Biographie : Julie Crenn est docteure en histoire de l’art, critique d’art (AICA) et commissaire d’expositions indépendante. Depuis 2018, elle est commissaire associée à la programmation du Transpalette – Centre d’art contemporain de Bourges. En 2005, elle obtient un Master recherche en histoire et critique des arts à l’université Rennes 2, dont le mémoire propose une lecture politique de l'œuvre Frida Kahlo. Dans la continuité de ses recherches sur les pratiques féministes et décoloniales, elle reçoit en 2012 le titre de docteure en Arts (histoire et théorie) à l’Université Michel de Montaigne, Bordeaux III. Sa thèse est une réflexion sur les pratiques textiles contemporaines (de 1970 à nos jours). Depuis, elle mène une recherche intersectionnelle portée par le vivant, les corps, les mémoires et les militances artistiques.

Titre de l'intervention :  Wilhiam Zitte par Wilhiam Zitte : discours explicite sur son oeuvre plastique

Résumé : "Fét Kaf, Tét Kag" (2007) est un documentaire de 12 minutes qui donne la parole à Whilhiam Zitte. Celui-ci revient sur l'évolution de son œuvre, commente sa réception et explicite sa démarche artistique. Il livre ainsi les clefs permettant de lire le discours, verbal et plastique, qu'il construit autour de l'identité créole réunionnaise. La communication propose donc une lecture du projet de Zitte, sa contribution mémorielle, son positionnement vis-à-vis de l'histoire de l'art.

Biographie : Francky Lauret, poète, Agrégé Langues de France - Créole, Docteur en Langues et Cultures Régionales, Maître de Conférence stagiaire à l'Université de La Réunion.

Titre de l'intervention : Des Zamerantes aux Ti Bondieu, connexités au travail de KID KRÉOL & BOOGIE

Résumé : Échanges sur les liens étroits qu’il existe entre le travail de William Zitte et du duo, formé en 2008, leur rencontre et affiliation sémantique. Il y sera abordé aussi les questions de représentations locales, de l’expression de ces représentations, ainsi que la manière dont leurs productions se connectent et se différencient.

Biographie : Duo d’artistes, Kid Kréol et Boogie poursuivent depuis 2008 une quête du mythe à travers l’absence d’histoire et des mémoires non transmises. De la peinture à la photographie, du mur au volume, ils nourrissent nos imaginaires et fabriquent les chapitres de l’histoire non écrite. 

Titre de l'intervention : Pour une lecture Homoérotique de l’œuvre de Wilhiam Zitte

Résumé : Les textes critiques autour de l’œuvre de Wilhiam Zitte s’accordent à dire qu’elle répond au manque de représentation des personnes noires - précisément des kafs - autant dans les images qui circulent dans l’art que dans la vie de tous les jours. Mais aucun d’entre eux ne parle de ce que je vois.

Suis-je la seule personne à être frapper par la dimension homoérotique des œuvres de Wilhiam Zitte ?

Me donner l’opportunité de parler de son travail m'a investi d’une mission militante, celle de questionner le processus d’invisibilisation des identités non-hétérosexuelles dans l’art contemporain. Dans le cadre de cette présentation, il ne sera pas question de sexualité mais bien d’identité. Il s’agira de soulever le problème que pose lorsqu’une œuvre n’est lue qu’à partir de la perspective hétérosexuelle. Mais aussi de faire lien entre les questions des dominations coloniales aux dominations hétéro-cis-patriarcale répondues par les résistances Kwir. 

Biographie :  Brandon Gercara est artiste chercheur.e, militant.e queer et décolonial.e. Diplômé·e de l’École Supérieure d’Art de La Réunion, son travail se concentre sur une étude critique de l’ensemble des dynamiques de dominations dans un contexte post-colonial. Iel développe une pratique pluridisciplinaire, incluant performance, photographie, vidéo et installation. 

Artiste associé·e au Fonds Régional d’Art Contemporain de La Réunion (FRAC Réunion) ainsi qu’au Laboratoire de recherche APILAB / ESA Réunion, iel est fondateur·trice de Requeer et l’organisateur·trice des Marches des Visibilités LGBTQIA+ 

En 2022, iel est sélectionné·e au Salon de Montrouge, à la Biennale de Casablanca, et est invité.e à présenter sa recherche à Jeu de Paume Paris, au CCCOD de Tours

Ce séminaire est organisé par le Fonds Régional d’Art Contemporain de La Réunion (FRAC RÉUNION) avec le concours du laboratoire de recherche APILAB de l’ESA Réunion, des équipes du Musée Stella Matutina et de la Réunion des Musées Régionaux. 

Avec le soutien financier de la Région Réunion et du ministère de la Culture.