Nous sommes heureux·ses de vous informer de la réouverture temporaire avant travaux de la Maison Dussac, à Piton Saint-Leu.
L’exposition en cours est ouverte du jeudi au dimanche. Vien a zot !

la programmation

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TABLE RONDE // L’AUTRE, AU DÉTOUR DU TERRITOIRE

hors les murs

Lieu

Dimanche 21 mars
Auditorium Stella Matutina

Horaires

9h00-12h00

Mets ton œil dans mon oreille,

un voyage immobile à la rencontre de ceux qui habitent,

quartier de La Coopérative


 

TABLE RONDE

 

L’AUTRE, AU DÉTOUR DU TERRITOIRE, Rencontres et Récits

 


 

Décrire ce que l’on voit du monde suffit-il à dire ce que l’on sait des espaces, des territoires, des lieux ? Ceux que nous découvrons, ceux que nous traversons, ceux où nous nous enracinons et ceux que nous racontons. Qui habite ? Qui dit quoi ? Qui raconte et qui écoute ? L’exposition Mets ton œil dans mon oreille, un voyage immobile à la rencontre de ceux qui habitent, quartier de la coopérative se poursuit en offrant à cinq théoriciens, chercheurs et artistes la possibilité d’échanger sur les enjeux de la rencontre et du récit dans nos représentations territoriales.

 

Cathy Cancade

Artiste-exploratrice, elle repousse les limites du visible et sonde nos autres manières de voir. Ses dérives nous entraînent dans des voies inédites à la découverte de nouveaux territoires tout en superposition. S’attachant à mettre en relief les rapports que l’individu entretient avec son territoire, son travail s’inscrit dans une géocritique replaçant l’approche géographique au cœur du débat.

Voyage immobile À l’origine ce sont des rencontres puis des histoires qui nous dévoilent la vie simple, intime et rude au sein de ce vieux quartier. À partir de l’exposition Mets ton œil dans mon oreille, un voyage immobile à la rencontre de ceux qui habitent, quartier de la coopérative, l’artiste Cathy Cancade nous invite à nous questionner sur comment la rencontre et le récit peuvent participer à la construction de nouveaux savoirs, multiplier nos points de vue et remettre en cause nos certitudes ?

 

Pierre-Louis Rivière

Écrivain (son cinquième roman, Vertige, vient de paraître aux Éditions Poisson Rouge). Après l’aventure fondatrice du Théâtre Vollard, il poursuit son enseignement à l’École Supérieure d’Art de La Réunion.

À l’origine du roman Ce sont les lieux qui imposent la dramaturgie du roman, ce sont les recoupements incessants des chemins – Le jardin des sentiers qui bifurquent – l’enchevêtrement des rues des villes, qui provoquent les rencontres, les situations, l’écriture. Alors la fiction naît des pas du narrateur, de son errance, de ses rencontres à la croisée. L’écrivain est-il toujours l’Arpenteur burlesque que nous propose Kafka, chez qui la topographie réelle se mêle inextricablement à la géographie mentale du narrateur ? Quelques courts extraits des Notes des derniers jours, du Vaste Monde, de Todo Mundo et de Vertige, tenteront d’éclairer ce lien étroit et dynamique entre l’écriture et le territoire.

 

Myriam Doriath

Professeure agrégée d’histoire-géographie, doctorante en histoire contemporaine à l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV)

Le journal de bord de Joseph de Villèle (1791-1793) : l’océan Indien, un océan d’émotions. Ce journal inédit est celui du futur chef de gouvernement de Louis XVIII et de Charles X, écrit alors qu’il n’est qu’un jeune officier de marine confronté à la Révolution dans l’océan Indien. Son départ de la marine coïncide avec son installation à La Réunion, où il épouse la cause royaliste et anti-abolitionniste tout en s’alliant, par son mariage, avec la famille Panon Desbassayns. Ce journal permet d’explorer la question des émotions en histoire en s’interrogeant sur leur impact dans la relation aux lieux.

 

Christian Germanaz

Université de La Réunion, département de géographie, membre de l’équipe OIES (Océan Indien Espaces et Sociétés) et chercheur associé au Labex E.H.G.O (Épistémologie et Histoire de la Géographie) Paris-Sorbonne.

Être hors « la loi » dans le cirque de Cilaos en 1870. À partir d’une représentation cartographique, je propose une triangulation des trois mots-clés en débat interreliant hasard des rencontres, invention des récits et légitimité des territoires…

 

Nelson Navin

Né en 1971 à l’île de La Réunion, Nelson Navin est photographe indépendant. Auteur d’une thèse de doctorat sur l’opinion publique, il s’initie à la photographie au cours de ses études. Il tisse un lien entre la photographie et l’histoire comme témoin du temps qui passe. Au cœur de ce travail de reportage, où se mêlent la poésie et l’écriture, l’humain occupe une place privilégiée.

Comment aller à la rencontre de l’autre, si ce n’est en suivant un chemin, une piste, une route ? Au cours d’un voyage en Namibie en 2019, j’ai rencontré au gré de mes arrêts des visages, des voix, des histoires qui me rappellent que le voyageur projette sur ce qu’il découvre une représentation de ce qu’il croit savoir. Il en est de même pour ceux qui habitent ces territoires, où l’étranger ne fait que passer, et qui eux aussi se font une représentation de ce qu’il est, de l’ailleurs, d’où il vient. Pour élimer quelque peu ces manières de prêt-à-penser, il faut avancer à la rencontre de l’autre et se dévêtir de ses préjugés.

Modérateur : Stéphane Boquet

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