Nous sommes heureux·ses de vous informer de la réouverture temporaire avant travaux de la Maison Dussac, à Piton Saint-Leu.
L’exposition en cours est ouverte du jeudi au dimanche. Vien a zot !

la programmation

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Transitions
Exposition

hors les murs

Lieu

Bibliothèque universitaire Droit-Lettres, Campus du Moufia, Saint-Denis

Du mardi 30 août 2022 au samedi 28 janvier 2023

Horaires

Du lundi au vendredi de 7h30 à 19h
Le samedi de 8h à 12h

Documents à télécharger

Catalogue des oeuvres_Transitions (11.8MO)

Une exposition des œuvres de Samuel Fosso de la collection du FRAC RÉUNION au sein de la bibliothèque universitaire droit-lettres de l’Université de la Réunion.

 

Transitions

Samuel Fosso dans la collection du FRAC REUNION*

Commissariat Abel Techer

 


La nouvelle présentation de l’exposition Transitions quatre ans après la première édition au sein de la maison du FRAC RÉUNION vient réactiver le regard et la réflexion portés sur l’œuvre de Samuel Fosso. Emmener ces œuvres au sein de l’Université de la Réunion est à la fois moyen et fin ; le moyen pour donner à réfléchir, la fin de donner à voir. Mais surtout, placer ces photographies à l’irrévérence certaine dans les murs d’une bibliothèque, c’est faire entrer la dérision, le courage et l’humour au cœur de la vie étudiante.


 


Dans la pratique du photographe Samuel Fosso, l’espace du studio est un lieu propice à la création de réalités. Un lieu qui offre une pépinière de possibles, un lieu dans lequel, grâce aux artifices — décors, accessoires, lumière — l’imaginaire se concrétise.

L’artiste se met en scène. Passant de la bourgeoise américaine au roi comme au tribun, ses autoportraits deviennent autant d’avatars porteurs de symboliques. En utilisant ces représentations, en empruntant les iconographies historiques américaines, africaines et occidentales que chacun identifie, Samuel Fosso se ré-approprie l’histoire. Il la réactive, lui donne un second souffle et invite ainsi à réfléchir sur des images réinvesties.
 

Depuis sa première série des années 70 aux African Spirits, Samuel Fosso semble se désincarner pour devenir « les autres ». Il affirme son existence dans une conscience collective et finit par former un « Nous ». Un « Nous » qui ne composerait pas un tout, mais une multiplicité de « Un », associés dans des ensembles. Fosso n’est pas Un mais plusieurs et l’emprunt d’icônes lui offre une pluralité d’existences. Du corps personnel au corps collectif, il devient un médiateur intemporel, une voix par l’image.

Alors qu’il passe d’un corps à l’autre, l’artiste circule d’une iconographie à une autre. Il ne se contente pas de se déplacer. A tour de rôle, il les incarne, les réinvestit. Grâce à ses incarnations successives, il transcende son identité dans l’image.

Faire dialoguer les œuvres de Samuel Fosso — en préférant à la chronologie sérielle le déploiement en écho des pièces — permet de vérifier ces passages, ces conversations, ces similarités. Ses images proposent alors des significations mouvantes par l’entrecroisement des interprétations possibles.

Abel Techer

 

La collection du Frac Réunion s’est enrichie en 2009 de trente-quatre photographies de Samuel Fosso. Elles sont issues de trois séries African SpiritTati et Années 70.

 

 


La présentation de l’exposition Transitions dans les murs de l’université de La Réunion pensé par l’artiste réunionnais Abel Técher vient s’inscrire dans une volonté du FRAC RÉUNION d’emmener l’art partout et tout le temps et de bâtir des ponts, entre les artistes, avec le public, autour de sa collection.

Nous avions choisi en 2018 de confier le commissariat d’exposition à l’artiste Abel Técher. Il nous est apparu sensible et pertinent de mettre en relation ces deux créateurs qui ont en commun une réflexion politique autour de la représentation de l’individu dans son espace social. Ces deux artistes partagent par ailleurs « une même conception du trouble du genre[1]».

La première édition offrait l’opportunité à un jeune artiste de se « confronter » à la fois à l’œuvre de Samuel Fosso mais aussi à la mise en espace dans le lieu singulier qu’est la Maison Dussac. Cette nouvelle monstration permet de placer l’enjeu au-delà du commissaire et de l’artiste pour déployer une exposition au sein d’un établissement ou l’apprentissage et l’érudition vont à leur tour se nourrir de cette proposition.

Béatrice Binoche

[1] Julie Crenn, Où poser la tête ?, FRAC REUNION, 2015

—————————————-

« Samuel Fosso … a fait de l’autoportrait un travail constant et exclusif. Tantôt homme, tantôt femme, le photographe se met en scène pour se jouer non seulement des identités sexuelles, mais aussi sociales et raciales. Si son travail s’inscrit dans la tradition des photographies de studio en Afrique de l’Ouest, il s’en détache par une pratique de l’autodérision et de la théâtralisation. Les costumes et les attitudes lui permettent de revenir sur les modèles et les normes imposées par une histoire de l’art souvent trop univoque. Ainsi, il apparaît en boxer, en roi, en pirate, en bourgeoise américaine, en odalisque dénudée, mais aussi sous les traits d’Angela Davis, de Malcolm X, de Martin Luther King ou de Nelson Mandela. » 

Julie Crenn

Où poser la tête ?, FRAC REUNION, 2015

 

 


“Depuis plus de quarante ans, le photographe Samuel Fosso se focalise sur un sujet : lui-même. C’est en ouvrant son premier studio à Bangui en septembre1975 que Samuel Fosso débute sa collection de self-portraits. Les fins de pellicule ne devaient pas se perdre! Il se met alors en scène en s’inspirant des looks du chanteur compositeur Nico Mbarga, de Fela Kuti pour la touche politique, ou d’icônes afro-américaines. Le tout à grand renfort de lunettes de soleil, de maillots de bain et d’habits confectionnés sur mesure.

Ses images expérimentales sont restées privées jusqu’en 1994, date à laquelle Samuel Fosso participe alors à la première édition de la Biennale de Bamako et choisit de les montrer. Depuis, il décline en série l’art de l’autoportrait. “Tati” (1997) explore les archétypes des vedettes, des hommes d’affaires ou encore de la femme bourgeoise. “African spirits” (2008) donne à montrer les personnages qui ont marqué l’histoire des Noirs en Afrique et en Amérique.” 

(extrait catalogue “SIXSIXSIX Series”, Samuel Fosso, National Portrait Galery, 2016)

SAMUEL FOSSO, LES SERIES

70’s LIFE STYLES, 1973-1978
Dans les années 70, photographe adolescent et déjà propriétaire d’un studio commercial pour portraits à Bangui, République Centrafricaine, Samuel Fosso profite du secret de la nuit pour finir les 
bobines de pellicules qu’il doit développer afin de livrer ses clients le lendemain. Seul avec son imaginaire il fait entre 1973 et 1978 des autoportraits noir et blanc, réunis ensuite sous le titre générique de « 70’s ». 
« Utilisant son propre corps et la puissance aventureuse que seul un propriétaire de studio adolescent pouvait brandir, Fosso produisit un formidable lookbook du style africain de la jeunesse urbaine dans la riche décennie de l’immédiate post indépendance. Quand ces images furent redécouvertes dans les années 90, leur signification culturelle introduit Fosso dans un cercle dynamique d’intellectuels africains : écrivains, curateurs internationaux et artistes tels Simon Njami et Bili Bidjocka, Okwui Enwezor, Iké Udé, Yinka Shonibare, l’auteur de ces lignes, et le chroniqueur urbain congolais Chéri Samba, entre autres. » 
Olu Oguibe in « Aperture » numéro 221, hiver 2015

TATI, 1997
La série TATI fut réalisée en 1997 soit presque 20 ans après les dernières images de la série 70’s. Invité à Paris pour participer avec 49 autres photographes à l’événement 50 x 50 consacrant le cinquantenaire des célèbres magasins populaires, Fosso put pour la première fois donner libre cours à son imaginaire critique sans retenue, grâce aux moyens mis à sa disposition. Entouré d’une équipe dont il conserva le noyau pour de futures séries telles « African Spirits » ou « Emperor of Africa », il créa des images qui devinrent mythiques telles « Le Chef » ou « La Femme Américaine Libérée des Années 70 » qui firent le tour du monde notamment avec l’exposition « Africa Remix ».

AFRICAN SPIRITS, 2008
La série « African Spirits », est présentée pour la première fois à la galerie Jean Marc Patras en octobre 2008. Empruntant les identités iconiques de personnages fondamentaux des Indépendances africaines, du mouvement des droits civiques aux Etats-Unis ou des figures culturelles marquantes d’Afrique et des États-Unis: Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire, Muhammad Ali, Miles Davis, Kwame N’Krumah, Seydou Keïta, Patrice Lumumba, Angela Davis, Martin Luther King, Haïlé Sélassié, Malcolm X, Nelson Mandela, Tommie Smith : Samuel Fosso établit son panthéon de la culture noire moderne.

ALLONZENFANS, 2013
« allonzenfants » consiste en 53 diptyques, tous différents, tous uniques. Samuel Fosso y personnifie 
la participation, très oubliée, des soldats africains de l’armée française durant les deux premières guerres mondiales. Le premier diptyque fut présenté à la Galerie Jean Marc Patras le 11 novembre 2014.

EMPEROR OF AFRICA, 2013
Dans cette nouvelle série d’Autoportraits, Samuel Fosso identifie un moment fondamental de l’histoire africaine. Il s’adresse à l’Afrique et au monde en s’appropriant l’icône Mao Tse Tung. Fosso apparaît ici en performeur, à la fois sujet et inquisiteur, l’homme derrière le masque qui interroge impérialisme et post-colonie, l’ultime fanonien « homme qui questionne ».
Olu Oguibe, « Samuel Fosso : Emperor of Africa », in « Aperture » n° 221, hiver 2015

SIXSIXSIX, 2015
La série « SIXSIXSIX » consiste en 666 autoportraits pris au Polaroïd grand format. Ils ont été réalisés de manière intensive par Samuel Fosso avec une équipe réduite à Paris en novembre 2015. Ces œuvres récentes diffèrent des premiers auto-portraits de l’artiste par l’aspect épuré et sobre de leur mise en scène. Fosso adopte le même cadrage resserré sur chacune des images, qui se détachent sur le même fond rouge sombre. Prises à différents moments de la journée, celles-ci reflètent les changements d’humeur de l’artiste, et le lien qui chez lui unit, depuis ses premiers travaux il y a quarante ans, performance et photographie.

 


SAMUEL FOSSO, LA BIO

Samuel Fosso est né en 1962 à Kunmba, au Cameroun. Il vit et travaille entre Bangui, République de Centre Afrique et Paris, France.


EXPOSITIONS SOLO

2021-2022 Première grande rétrospective consacrée à Samuel Fosso. MEP Maison européenne de la photographie, Paris, France

2019 Transitions. Samuel Fosso. Collection du FRAC REUNION, ICAIO, Île Maurice 
2017-2018 Transitions. Samuel Fosso. Collection du FRAC REUNION, FRAC REUNION, France
2017 11th edition of the « Rencontres de Bamako », Mali 
8th edition of the LagosPhoto Festival, Nigeria
« Samuel Fosso : Self-Portraits », National Portrait Gallery, London, UK
2016« Looting / Pillage », jean marc patras / galerie, Paris, France 
2015Paris Photo, jean marc patras / galerie, Paris, France 
2014 « Samuel Fosso », The Walther Collection, New York, USA
« Emperor of Africa », jean marc patras / galerie, Paris, France
« ALLONZENFANS », 11 November 2014, jean marc patras / galerie, Paris, France 
« African Spirits », Fondation Donwahi, Abidjan, Côte d’Ivoire
2013Purdy Hicks Gallery, London, UK 
LagosPhoto Festival, Lagos, Nigeria 
2012Institut Français, N’jamena, Chad
Institut Français, Harare, Zimbabwe 
Institut Français, Bulawayo, Zimbabwe 
Institut Français, Antananarivo, Madagascar
2010Maison des Arts et de la Culture, Créteil, France 
Institut Français, Dakar, Senegal  
2008African Spirits, jean marc patras / galerie, Paris, France 
2007Samuel Fosso, Vol.II « Tati » series, jean marc patras / galerie, Paris, France 
Samuel Fosso, Vol.I « Le Rêve de mon Grand-Père » series, jean marc patras / galerie, Paris, France 
2005Autoportraits, The Platform for Art, London Underground, Gloucester Road Station, UK 
2004« Samuel Fosso » (retrospective), Istituto Nazionale per la Grafica, Roma, Italy
« Samuel Fosso » (retrospective), Centro internazionale di Fotogra a Scavi, Scaligeri, Verona, Italy 
2003« Samuel Fosso », Jack Shainman Gallery, New York, USA
« Autoretratos », PhotoEspana 2003, NosOtros, Madrid, Spain 
1999Galerie Maï Ollivier, Paris, France 
1997- 1998« Samuel Fosso Photographs », Greengrassi, London, UK 
1996Galerie du Théâtre, Gap, France 
1995Centre National de la Photographie, Paris, France



COLLECTIONS 
Musée National d’Art Moderne - Centre Pompidou, Paris, France 
Musée du Quai Branly - Jacques Chirac, Paris, France
Centre National des Arts Plastiques, France
FRAC REUNION, France
Tate, London, UK 
Moderna Museet, Stockholm, Sweden
Deutsche Bank, Frankfurt/Main, Germany
Deutsche Börse Photography Foundation, Frankfurt/Main, Germany
Fondazione Cassa di Risparmio di Modena, Italy
Fondation Sindika Dokolo, Luanda, Angola
Fondation Zinsou, Cotonou, Benin
Robert Devereux’s Sina Jina Collection of Contemporary Art, Lamu, Kenya
Gordon Schachat Collection, Johannesburg, South Africa
Musée des Beaux-Arts, Montréal, Canada
The Museum of Modern Art (MoMA), New York, NY, USA
Solomon R. Guggenheim Museum, New York, NY, USA 
The Metropolitan Museum of Art, New York, NY, USA 
The Walther Collection, Ulm, Germany and New York, NY, USA 
International Center of Photography, New York, NY, USA 
The Studio Museum in Harlem, New York, NY, USA 
Los Angeles County Museum of Art (LACMA), Los Angeles, CA, USA 
Philadelphia Museum of Art, PA, USA
Princeton University Art Museum, Princeton, NJ, USA 
The Newark Museum of Art, Newark, NJ, USA 
Edwin A. Ulrich Museum of Art, Wichita, KS, USA 
The Museum of Fine Arts, Houston TX, USA 
Progressive Corporation, Mayfield Village, OH, USA 

 


AWARDS 
2001 Prince Claus Fund Award, Den Hague, The Netherlands 
2000 Dak’Art First prize for photography, Dakar, Senegal
1995 Afrique en Création, Paris, France 

 


SELECTED BIBLIOGRAPHY 
• Jeanne Mercier, « In the style of Samuel Fosso », in « Being of photographer in Africa, the 10 years of Afrique in visu », Editions Clémentine de la Feronnière, Paris, October 2017
• « What Does the Image Stand For ? », MOMENTA/Biennale de l’image 2017, Montreal, catalogue, Kerber Verlag, August 2017
Georg Seeßlen, « Da hilft nur Kunst. Zwischen Propagart und Artivismus : Anmerkungen zur Münchner Schau “After the Fact” », in der Freitag, Ausgabe 28, 2017
• Cassie da Costa, « The unsettling power of MoMA’s “Unfinished Conversations” », in The New Yorker, 21 June 2017
• « The Lives of Samuel Fosso. A Conversation with Yves Chatap », in Aperture 227, « Platform Africa », Summer 2017
• Finbarr O'Reilly, « Looking at New Generationsof African Photographers », in Lens Blog, The New York Times, 8 May 2017
• Thomas J. Lax, « Unfinished Conversations : An Essay », MoMA’s exhibition review, 14 March 2017
• Inês Nadais, « Samuel Fosso, o fotógrafo de si próprio », in Publico, 4 November 2016
• Ekow Eshun, « The subversive power of the black dandy », in The Guardian, 4 July 2016
• Kelly Crow, « The New Face of African Art », in Wall Street Journal, 11 May 2016
• Odile Marais (edited by), « Analyse d’image : S. Fosso, Le Chef - celui qui a vendu l’Afrique aux colons » in
« L’écho des Lettres. Manuel de Français pour les classes de 1re », Editions Belin, Paris, 2016, page 272 
• Simon Baker & Fiontan Moran (edited by), « Performing for the Camera », exhibition catalogue, Tate Publishing, 2016
• Mark Hudson, « Performing for the Camera, Tate Modern, review : an intriguing snapshot of performance art » in The Telegraph, 16 February 2016 
• Olu Oguibe, « Samuel Fosso : Emperor of Africa », in Aperture 221, Winter 2015 
• « In the Studio : Photographs », curated by Peter Galassi, Gagosian Gallery, New York, 2015 
• David Bindman & Henry Louis Gates Jr., « The Image of the Black in Western Art, Volume V : The Twentieth Century, Part 2 : • The Rise of Black Artists », Harvard University Press, October 2014
• Haby Niakate, « Photographie : Samuel Fosso, un dandy à Cotonou », in Jeune Afrique, 23 April 2014 
• Vincent Duhem, « Samuel Fosso. La Centrafrique dans le sang », in Jeune Afrique, n° 2771, 16-22 February 2014 
• Jérôme Delay, « Artwork Looted, but Not Lost », in International NY Times, 12 February 2014 
• Teo Kermeliotis, « Lagos PhotoFestival puts mega city in the spotlight », in CNN, 13 November 2013 
• « African art star Samuel Fosso returns to boyhood home Nigeria », in Kuweit Times, 8 November 2013 
• Vanessa K. Valdés, « The Future is Now. A New Look at African Diaspora Studies », Cambridge Scholars Publishing, 2012
• Simon Njami, « Samuel Fosso », Paris, Editions Revue Noire, 2011 
• « L’Amérique noire entre au musée », in Courrier international n° 1064, 24-30 March 2011 
• Brigitte Ollier, « Samuel Fosso, le Narcisse Noir », in Libération, 3 August 2010 
• Okwui Enwezor, « Contemporary African Photography from The Walther Collection », Göttingen, Steidl Verlag, 2010 
• Okwui Enwezor & Chika Okeke-Agulu, « Contemporary African Art Since 1980 », Bologna, Damiani, 2009 Leslie Camhi Shatters, • « A Man of A Thousand Faces. Samuel Fosso's Mask », in The Magazine, The New York Times Style Magazine, Spring 2009
• Zadeh, Susan A. (edited by), « Meeting Samuel Fosso » in Eyemazing, Issue 01, Amsterdam, Pictures Booklets Publishers B.V., 2009, pages 50-57 
• Olu Oguibe, « In The Beginning Was The Self. Self-Portraiture in Samuel Fosso's Art Photography », in FOAM international photography magazine / # 17, Winter 2008 
• Marie-Laure Bernadac (edited by), « Africa Remix : l’art contemporain d'un continent », Paris, Editions du Centre Pompidou, 2005 
• Mark Hudson, « Art that gets to the heart of Africa », in Telegraph, 22 January 2005
• Maria Francesca Bonetti & Guido Schlinkert (edited by), « Samuel Fosso », exhibition catalogue, Roma, Istituto Nazionale per la Grafica, 5 Continents Editions, 2004. With texts by Okwui Enwezor, Guido Schlinkert & Maria Francesca Bonetti, 2004
• Mette Mortensen, Christian Rud Andersen, Gertrud With (edited by), « Geometry of the Face », exhibition catalogue, Copenhagen, Det Nationale Fotomuseum – Det Kongelige Bibliotek, 2003
• Holland Cotter, « When the I Is the Subject, and It’s Always Changing », in The New York Times, 12 September 2003
• Jessica Taylor, « Here’s looking at me », in The Guardian, London, 27 June 2002
• Antonia Carver (edited by), « Blink. 100 Photographers, 010 Curators, 010 Writers », London-New York, Phaidon Press, 2002
Magnus Af Petersens (edited by), « Samuel Fosso. Seydou Keïta. Malick Sidibé. Portraits of Pride », exhibition catalogue, Stockholm, Raster Förlag, 2002
• Wim Melis, Tom Brœkhuis (edited by), « Africa Inside », exhibition catalogue, Groningen, Aurora Borealis, 2001
Pep Subiros (edited by), « Africas. The Artist and the City. A Journey and an Exhibition », exhibition catalogue, Barcelona, Actar, 2001
• Okwui Enwezor (edited by), « The Short Century : Independence and Liberation Movements in Africa 1945-1994 », exhibition catalogue, Munich-London-New York, Prestel, 2001 
• Michael Thoss (edited by), « Portrait Africa : Photographische Positionen eines Jahrhunderts », exhibition catalogue, Berlin, Haus der Kulturen der Welt, 2000
• Hommes Vogue n° 6, Paris, Fall 1999 – Winter 2000
• « Studio Photo, 50/50 Tati », exhibition catalogue, Göttingen, Steidl, 1998
• Jennifer Higgie, « Samuel Fosso », in Frieze n° 39, London, March-April 1998
• « Anthologie de la Photographie Africaine et de l’Océan Indien », Paris, Editions Revue Noire, 1998
• Mounira Khemir (edited by), « Retrats de l’anima : Fotografia Africana », exhibition catalogue, Barcelona, Diagonal, 1997
• Claire Bell, Okwui Enwezor, Danielle Tilkin, Octavio Zaya (edited by), « In/sight : African Photographers, 1940 to the Present », exhibition catalogue, New York, Solomon R. Guggenheim Museum, 1996
• « L’aventure ego de Samuel Fosso », in Jeune Afrique, Paris, 1995
• Brigitte Ollier, « L’Ibo de Bangui qui se trouvait beau », in Libération, Paris, 23 October 1995
• Creative Camera, London, August-September 1995
• Revue Noire, n° 15, Paris, 1994

 

VIDEOS 

• Samuel Fosso : 50 ans de carrière et plus de 300 photos exposées à la MEP – FRANCE 24 - https://www.youtube.com/watch?v=D6-b_bY15NA

• Les mille et un visages de Samuel Fosso – FRANCE 24 - https://www.youtube.com/watch?v=eSCA9enfP_U

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